Depuis deux jours, notre pays vit sous l’émotion, suite à l’attentat de Liège.

Un individu, radicalisé et reconnu comme tel, en congé pénitentiaire (!), assassine un ami à Marche-en Famenne et s’en va vers Liège, où il tue froidement deux policières et un jeune qui n’avait rien demandé à personne.

Au lendemain de l’attentat, à 13h, hommage de la population avec la présence massive des autorités – roi ou reine, excepté – Etait-ce bien leur place ?

 

Nous apprenons que la veille du congé du tueur, un gardien de la prison de Marche-en Famenne avait établi un rapport, signalant aux autorités compétentes la dangerosité du prisonnier, à qui ils allaient, malgré tout, accorder un congé pénitentiaire.

Le ministre de la Justice, lui-même affirme sa responsabilité dans ce qui s’est passé, ses mesures ayant permis ce moment de terreur.

Nous savons aussi que des fiches concernant les personnes radicalisées existent.

Nous apprenons que le personnel de prison se dit en manque de formation face à ces situations inédites, pour lesquelles, pourtant, les gardiens sont en première ligne.

Nous savons que les policiers vivent des stress et des pénibilités de travail que leurs responsables ont peine à gérer, abandonnés qu’ils sont par un pouvoir politique absent, retenu par des tâches financières et budgétaires.

Nous savons que des victimes des attentats de Bruxelles ont dû attendre près d’un an, avant d’avoir obtenu une aide pour faire face à une situation qu’elles n’avaient pas demandées.

Et cela fait suite à la longue liste des approximations, des erreurs, des tergiversations qui ont entourées les attentats en Belgique.

Le monde politique, celui qui décide des lois et des mesures d’urgence n’aurait-il donc rien compris ?

N’aurait-il pas compris que le respect de l’état de droit n’a rien à voir avec une situation de guerre ?

N’aurait-il pas compris que sa mission première et d’assurer la sécurité de sa population ?

N’aurait-il pas compris que qu’on ne plaisante pas avec quelqu’un qui, un jour, a été radicalisé ? Lui donner une seconde chance équivaut à mettre l’ensemble de la société en péril !

N’aurait-il pas entendu les appels de Daesh à perpétrer des attentats, le plus possible, pour déstabiliser un Occident qu’il estime mécréant et « ennemi de l’humanité » ?

N’importe quel citoyen peut devenir une cible, aujourd’hui !

N’importe quel individu, en mal-être, peut devenir un terroriste et un assassin !

Et un témoin de se demander : Jusqu’à quand cela va-t-il durer ? »

 

Le gouvernement, sous la houlette de l’Europe vise des économies dans tout ce qui concerne l’humain. Notre quotidien en est un flagrant témoignage !

Dans le domaine de la Justice, nous avons assisté à des grèves et à des mouvements de mauvaises humeurs du personnel pénitencier, qui clame sa surcharge de travail, le manque de personnel et qui dénonce une formation qui n’est plus adéquate.

Nous assistons aussi à des manifestations et à des arrêts de travail de la Magistrature qui n’en peut plus du manque de moyens qui lui est accordé, ainsi que de l’accumulation de dossiers qui ne peuvent plus être traités sérieusement.

L’état de certain palais de Justice est à l’image de l’importance que ce gouvernement semble y accorder !

Nous enregistrons des condamnations disproportionnées face à l’ampleur des crimes commis et même face à des libérations conditionnelles incompréhensibles. Cela se ferait au nom d’une possible réinsertion de ces individus dans la société : là on croit rêver !

Nous devons déplorer des bavures d’une politique ferme de la migration qui ne se donne pas les moyens internationaux pour vivre une certaine cohérence.

Cela pousse des policiers à se transformer en cow-boys, à la gâchette facile, provoquant la mort d’enfants innocents.

Et dire que ce policier qui a assassiné Mawda ne faisait qu’exécuter un ordre issu d’un politique migratoire monstrueuse, pilotée par un monstre !

Aujourd’hui, nous assistons même des à des assignations en Justice de l’Etat par des mamans qui sont partie en Syrie ou en Irak, auprès de Daesh pour y exercer la « guerre sainte ».

Elles exigent le retour en Belgique de leurs enfants ... et pourquoi pas le leur, demain.

Leur action est soutenue par Child Focus, qui, j’imagine, sera aux abonnés absents face aux conséquences, demain !

 

Mais quel laxisme !

Quelle trahison de la population !

Quelle utilisation abusive de la notion « d’état de droit » !

Un sursaut de dignité devient d’une urgence criante !

Nous demandons une Justice qui serait celle qui agirait en temps de guerre, dans ces situations bien précises !

Nous demandons une Justice qui, avant de veiller à la réinsertion d’un individu qualifié de terroriste, veille à la protection et à la sécurité de la population.

Nous demandons une politique qui se serre les coudes au niveau international pour juguler avec efficacité cette pieuvre du terrorisme, qui, sans cela, continuera de frapper aveuglément.

Il est curieux que lorsqu’il s’agît de finance, le monde politique ose des mesures drastiques ... quand il s’agit de sauver l’homme, elle est plus timide : cela rapporterait-il moins ?

 

Aujourd’hui, la situation est grave !

N’importe quel individu, belge ou étranger, contaminé par un islamisme morbide, peut sortir de chez lui, un couteau à la main et s’adonner au plaisir de devenir un martyr !

Cela peut arriver n’importe où et n’importe quand ?

A quand une protection qui mette déjà tous les islamistes reconnus hors d’état de nuire ... peu importe les moyens ?

Vous, les victimes des attentats bestiaux issus de l’Islamisme, j’espère que vous n’êtes pas morts pour rien !

 

G ; De Smet (31/05/2018)

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